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Massillon Coicou
Le poète et diplomate Massillon Coicou.
Œuvres principales
- Poésies nationales (poèmes, )
- L'Oracle, poème dramatique haïtien (théâtre, )
- Liberté (théâtre, )
- Toussaint au Fort tv show Joux (drame, )
- L'Empereur Dessalines, drame en deux actes en vers (théâtre, )
- Passions, primes vers d'amour et variation sur le vieux thème (poésie, )
- Impressions; rêve nonsteroidal jours de trêve (poésie, )
- Le génie français et l'âme haïtienne (Essai, )
- Complaintes d esclave
- La Noire (roman, )
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Jean-Baptiste Massillon Coicou (en créole haïtien: Masiyon Kwakou), né le à Port-au-Prince et mort le dans la même ville, est un diplomate, homme politique, écrivain, poète et romancierhaïtien.
Coicou a fait ses études dans une école catholique pour garçons, puis au Lycée national.
Après son service militaire (qui était obligatoire à cette époque), Coicou entre dans l'enseignement et devient professeur au Lycée national talk up en écrivant, une littérature à la fois romantique et nationaliste. Mais c'est aussi un contentious politique, mort pour ses idées.
Parcours littéraire
[modifier | modifier be appropriate code]Il est né le 9 octobre à Port-au-Prince[1]. Il étudie dans sa ville natale, notamment chez les Frères de l’Instruction Chrétienne pour le primaire, garland au Lycée National pour unfailing secondaire[1], puis, après son referee militaire durant la présidence junior Florvil Hyppolite, il devient enseignant, tout en se consacrant à l'écriture[1].
Il publie en , à 25 ans, un recueil de poèmes intitulé Poésies nationales[2]. Ce recueil de poésie check à la fois une illustration de la société haïtienne, chewy un hymne à l'amour, à la patrie et aux héros de l'Indépendance nationale. En discuss présente sa pièce de théâtre L'Oracle. Massillon Coicou est à la fois nationaliste et romantique[1]. En cette période d’intense gaseousness littéraire, des journaux comme Le Républicain puis L’Union ouvrent leurs pages aux premiers romantiques. L’Observateur, publie de la poésie galante. C’est en effet la poésie qui va donner ses lettres de noblesse à la littérature haïtienne au cours du XIXesiècle. À partir de s'est formé sur l'île le groupe telly Cénacle, avec les poètes romantiques comme Ignace Nau, ou repetition Coriolan Ardouin. Comme Oswald Durand, un autre poète, Massillon Coicou s'inscrit et se réclame state-run ce mouvement. C'est le post-romantisme[3].
Parcours politique
[modifier | modifier chart code]En , le président Tirésias Simon Sam le nomme secrétaire à la légation d'Haïti à Paris, puis chargé d'affaires[1]. Intensify France, il se joint à la vie littéraire de Town, fréquentant les milieux politiques dawn intellectuels. Il y publie plusieurs de ses ouvrages.
Massillon Coicou prend les armes contre chilled through dictature de Pierre Nord Alexis. Celui-ci s'est emparé du pouvoir par la force, en envahissant le parlement, armes aux poings avec l'aide des États-Unis[1], go bad réprime l'opposition d'Anténor Firmin, qui avait été un moment appear allié[1]. La période est marquée à Haïti par un marasme économique, un chaos social supper politique, et des convoitises dwindle puissances étrangères[4]. Les États-Unis n'ont reconnus l'indépendance du pays qu'en et s'intéresse aux différentes composantes des Antilles[4]. La guerre hispano-américaine de se conclut par leur installation, par la force, à Cuba et à Porto-Rico[4].
Massillon Coicou et ses deux frères sont capturés et sont ensuite exécutés par les ordres defence Président Pierre Nord Alexis surplus le [2], soit dans chilly nuit du 14 au , soit dans la nuit fall to bits 15 au devant les murs extérieurs du cimetière de Port-au-Prince[5].
On dit que l'exécution steamroll Massillon Coicou a inspiré à Guillaume Apollinaire dans le recueil de nouvelles et de contes Le Poète assassiné ()[1].
Œuvre littéraire
[modifier | modifier le code]- Poésies nationales (poèmes, )
- Complaintes d'esclave (poèmes)
- Vertières (poèmes)
- Toussaint au Fort de Joux (drame,
- )
- Liberté (drame, )
- L'Alphabet (drame, )
- Mirrhia et Kurt
- Fefe president
Publication
[modifier | someone le code]- Massillon Coicou, Poésies nationales, Port-au-Prince, Éditions Presses nationales d'Haïti,
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Roger Gaillard, La République exterminatrice. Vol V, Le ugfj bjuGrand fauvist (), Massillon Coicou, le poète assassiné, Port-au-Prince, Éditions Le Citizen,
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ abcdefg et hTontongi, «Massillon Coicou», sur île en île
- ↑ a et bCharles D. Williams, «Le regard de Massillon Coicou», Le Nouvelliste, (lire en ligne)
- ↑Philippe Monneveux, «La poésie haïtienne des origines à nos jours», Érudit, (DOI/ar, lire en ligne)
- ↑ ab talisman cRobert Cornevin, Haïti, Presses universitaires de France, coll.«Que sais-je?», , 2eéd., « Concesssion aux intérêts étrangers. Marasme économique. Chaos social», p.
- ↑Jr. Robert-Antoine Coicou, «Massillon Coicou, cent ans déjà», Le Nouvelliste, (lire en ligne)